Publié le 11/01/2021

 

Un arrêt de travail immédiat Covid-19 entre en vigueur

L’arrêt de travail pour risque de Covid-19 permet de se mettre en arrêt au moindre symptôme ou doute de Coronavirus. Toute personne ayant des symptômes ou étant cas contact pourra s'inscrire sur le site de l'Assurance maladie afin d'obtenir un arrêt de travail "immédiat" indemnisé et sans jour de carence. 

 

Covid-19 et arrêt de travail “immédiat”

Covid-19 et arrêt de travail immédiat

En cette période de crise sanitaire, des arrêts de travail peuvent être délivrés dans différents cas liés à l’épidémie de Coronavirus. L’arrêt de travail pour risque de Covid-19 entre vigueur, et ce au moins jusqu’au 31 mars 2021.  Si vous êtes déclaré positif au Coronavirus, dès dimanche 10 janvier 2021, vous pouvez obtenir un arrêt de travail immédiat. Ce dispositif est sans délai de carence ni condition d’ouverture du droit et ne nécessite pas un passage chez le médecin en amont.

 

Le but de cette démarche facilitée est d’éviter tout risque en cas de doute d’infection au Coronavirus, afin de limiter au maximum la propagation du virus dans les milieux de travail.

 

Quand peut-on délivrer un arrêt de travail Covid-19 ?

Les personnes testées positives au Coronavirus, peuvent bénéficier d’un arrêt de travail Coronavirus dans deux hypothèses :

  • Lorsqu’elles ne sont pas en mesure de télétravailler car leur travail ne peut pas se réaliser à distance.
  • Lorsqu’elles ne sont physiquement pas en mesure de télétravailler. Les symptômes du Covid-19 les en empêchent.

En cas de test positif

A réception des résultats du test positif, l’Assurance maladie prend contact avec les personnes infectées pour leur expliquer les démarches à suivre.

En aucun cas, les salariés testés positifs au Covid-19 ne doivent sortir de leur lieu d'isolement, pour une durée minimale de 7 jours consécutifs ou pendant toute la durée des symptomes s'ils durent longtemps.

 

En cas de test négatif

Un test négatif n’implique généralement pas la reprise immédiate du travail. L’isolement est le plus souvent maintenu quelques jours. L’Assurance Maladie délivrera au patient un arrêt de travail couvrant la période nécessaire d’isolement.

 

En cas d’attente des résultats d’un test

Dans l’attente des résultats du test de dépistage Covid-19, les salariés concernés ne doivent sous aucun prétexte se rendre sur leur lieu de travail. Un arrêt de travail Coronavirus leur sera donc fourni par l’Assurance maladie si elles ne peuvent pas télétravailler.

 


Covid-19 et arrêt de travail : Comment cela fonctionne ?

Une fois déclaré en ligne via le site Ameli, le malade sera accompagné tout au long de sa convalescence.  Les salariés concernés doivent donc se déclarer eux-mêmes en ligne, sur le site de l’assurance maladie. Ils  peuvent ensuite télécharger un justificatif à envoyer à leur employeur. Une fois cette démarche effectuée, le travailleur doit effectuer un test (antigénique ou PCR) dans les 48 heures, et se reconnecter sur le site de sa déclaration pour indiquer la date et le lieu de dépistage.

Une fois le processus enclenché, l'Assurance maladie va opérer un suivi systématique, avec deux à trois appels téléphoniques sur sept jours. En plus, une visite à domicile par un infirmier sera proposée, à partir du 20 janvier.

 

Covid-19 et arrêt de travail : Qui est concerné ?

Tous les salariés, publics comme privés, peuvent bénéficier de cet arrêt de travail à partir du moment où ils constatent des symptômes pouvant être liés au Coronavirus, mais aussi pour tout cas contact, et qu'ils sont dans l’incapacité de télétravailler.

 

Covid-19 et arrêt de travail : Les indemnisations

Le gouvernement a assuré que l’indemnisation se fera quasiment dans son intégralité “dès la déclaration des symptômes et le premier jour d’arrêt, et ce jusqu’à l’obtention du résultat de leur test”.“Le salarié reçoit une indemnité journalière versée par l’Assurance maladie, à hauteur de 50% du salaire brut, et une indemnité complémentaire versée par l’employeur, de 90% du salaire brut, dès le premier jour d’arrêt. Le taux de remplacement atteint 99% du salaire net”, détaille le ministère de la Santé.